LES VIDES TECHNIQUES DANS LE METIER DE RAMONEUR : QUELS SONT LES ESPACES À CONNAITRE ET À ENTRETENIR DANS LES COPROPRIÉTES ?

LES VIDES TECHNIQUES DANS LE METIER DE RAMONEUR : QUELS SONT LES ESPACES À CONNAITRE ET À ENTRETENIR DANS LES COPROPRIÉTES ?

LES VIDES TECHNIQUES DANS LE METIER DE RAMONEUR : QUELS SONT LES ESPACES À CONNAITRE ET À ENTRETENIR DANS LES COPROPRIÉTES ?

Spécifications techniques

Les vides techniques jouent un rôle crucial dans le métier de ramoneur, en effet, ces espaces spécifiques, nécessitent une attention particulière. Mais qu’est-ce que les vides techniques ? Les vides techniques sont des espaces tels que les conduits de cheminée, les gaines de fumée et les conduits d’aération. Ces espaces ont une importance capitale pour les ramoneurs, notamment car ils ont pour principal objectif la sécurité et le bon fonctionnement des installations de chauffage, de ventilation et de cheminée.

L’EXPERTISE DES RAMONEURS POUR GARANTIR UN ENVIRONNEMENT SAIN ET SÛR

Afin de résoudre les problèmes liés aux vides techniques des appareils à combustible solide dans les copropriétés, diverses options sont disponibles.

Un ramoneur professionnel chargé de vérifier la conformité de la mise à niveau doit dans un premier temps mentionner dans son rapport l’option choisie par chaque propriétaire. Cela élimine toute ambiguïté, car l’entrepreneur et le professionnel se basent sur le même document. Ce dernier indique les correctifs personnalisés et nécessaires pour chaque vide technique dans chaque unité de copropriété. De plus, les copropriétaires doivent tenir compte des exigences de leur municipalité en matière de règlement sur le chauffage au bois, notamment en ce qui concerne les émissions de particules.

A Montréal, seuls les appareils émettant 2,5 g/h de particules ou moins peuvent être installés. Quelle que soit l’option choisie, il est impératif de réaliser les travaux de compartimentation des vides techniques, que les foyers soient conservés, remplacés ou retirés.

REMISE À NIVEAU DES VIDES TECHNIQUES

Dans le but de remédier aux problématiques liées aux vides techniques des appareils à combustible solide dans les copropriétés, les propriétaires ont à leur disposition quatre options. Chacune de ces options implique des travaux de compartimentation pour assurer la sécurité et la conformité des installations. Il est important de vérifier les normes spécifiques de votre ville, notamment en ce qui concerne les émissions de particules. Voici un aperçu des quatre options disponibles :

Si les foyers au bois sont conservés, les travaux de compartimentation doivent être réalisés dans chaque unité traversée par une cheminée. Il est essentiel de se conformer aux normes municipales, par exemple, dans la Ville de Montréal, l’utilisation normale des foyers au bois était possible jusqu’en 2018. Après le 1er octobre 2018, l’utilisation des foyers au bois conservés n’est autorisée que lors de pannes électriques de plus de trois heures. Après les travaux de compartimentation, il est possible d’insérer des appareils électriques encastrés dans les foyers existants sans affecter leur fonctionnement.

Si les foyers au bois sont entièrement retirés et remplacés par des appareils plus performants certifiés « EPA ou CSA », les travaux de compartimentation doivent être effectués, ainsi que le remplacement des foyers et de leurs cheminées. Il est crucial de se conformer aux normes municipales, par exemple, à Montréal, seuls les appareils « EPA » émettant 2,5 g/h de particules ou moins peuvent être installés. Il est également nécessaire de prévoir une nouvelle finition autour du foyer.

Si les foyers au bois sont entièrement retirés et remplacés par des appareils alimentés au gaz, les travaux de compartimentation doivent être réalisés, ainsi que le remplacement des foyers, de leurs cheminées, et le raccordement au réseau de gaz. Une nouvelle finition autour du foyer est également à prévoir.

Si les foyers au bois sont complètement retirés, des travaux de compartimentation doivent être effectués. Cela comprend le colmatage au toit, l’enlèvement des cheminées sur toute leur hauteur, ainsi que des travaux de finition au mur des foyers existants et au plancher pour les agencer avec le reste de la pièce. Il est possible d’encastrer un appareil électrique dans le mur, si désiré, ce qui permet de réduire les coûts de réparation et d’agencement des finitions intérieures. Il est important de faire réaliser les raccordements électriques par un maître électricien selon les règles de l’art et le code électrique. Le retrait complet des foyers au bois permet de récupérer de l’espace pour une plus grande superficie habitable, mais cela nécessite une révision des certificats d’implantation et de la déclaration de copropriété. Il est essentiel de noter que l’absence de compartimentation entre les unités adjacentes peut favoriser la propagation rapide d’un incendie. Les inspections et le suivi des travaux par un professionnel (ingénieur) sont essentiels pour garantir la conformité et la sécurité des installations. De plus, l’attestation de conformité signée par un ingénieur devient de plus en plus un prérequis lors de transactions immobilières, et elle revêt une importance juridique.


Les copropriétaires doivent évaluer les différentes options en fonction de leurs besoins et se conformer aux normes municipales pour garantir des vides techniques conformes, sécurisés et en adéquation avec les réglementations en vigueur.

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